Les titres sont :

• Let's read international Press !

• Journée des droits de la femme

• Echange Béziers – Heilbronn

• Les clichés que subissent les lycéens et les lycéennes, enquête de la 2GT07

• Ils sont partout... les stéréotypes de genre, par les 2GT14

Dans le cadre de la Journée Internationale des droits des Femmes, le 8 mars 2024, une vingtaine d’élèves féminines du lycée Jean-Moulin ont été invitées par M. le Sous-Préfet de Béziers pour un temps d’échange avec des femmes engagées dans des métiers identifiés comme masculins.

Les élèves issues des filières STI2D, SI et 3é Prépa métiers ont écouté le récit des différents parcours de ces femmes directrices des Ressources Humaines, cheffe de police, conductrices d’engins, cheffe de chantier…, comment elle ont débuté, les difficultés qu’elles ont rencontrées…

Pour clôturer cette matinée, les participants ont échangé autour d’un buffet. Nos élèves ont pu poser toutes les questions dans une ambiance conviviale et chaleureuse où toute l’équipe du Sous-Préfet ainsi que les professionnelles ont été très à l’écoute de nos élèves. Certaines ont même pu obtenir des promesses de stages.

M. Rosello, secrétaire du Proviseur

Comme chaque année depuis plus de vingt ans, des élèves germanistes et non-germanistes de notre lycée sont allés à Heilbronn début décembre 2023 : ils ont eu plaisir à vivre une semaine chez leur correspondant, à assister aux cours et à découvrir plein de choses de l’Allemagne. Ils ont tissé des liens et étaient impatients de se retrouver à Béziers.

Les correspondants allemands sont donc venus à Béziers du 1^er au 8 mars 2024. Ils étaient ravis, bien qu’ils aient malheureusement encore fait les frais d’une grève des trains, qui les a obligés à trouver en urgence, en gare de Nîmes, un train de remplacement pour arriver jusqu’à Béziers !... Cette frayeur passée, ils ont bien profité de leur séjour !

Ils ont pu découvrir tout d’abord notre immense lycée. Rien à voir avec leur établissement qui ne compte que 500 élèves, collège et lycée confondus !

Puis Béziers et ses environs : visite guidée de la ville et réception tous ensemble à la Mairie par M. le Maire ! Ils se souviendront également de notre longue marche pour aller à pied du lycée aux 9 écluses et revenir ! 10 km au total !

Enfin, ils ont été éblouis par la belle ville de Collioure, où nous avons passé une journée : une jolie ville du Sud, au bord de la mer, du soleil, il n’en fallait pas plus pour les réjouir !

Voici un florilège des impressions qu’ils nous ont partagées :

• Sur le lycée : « c’est super d’avoir pu visiter le lycée. », « c’est bien mieux que notre lycée », le repas à la cantine est bon. », « l’école est très bien équipée », « la sonnerie est super » (eux n’en ont pas)

• Sur les profs : « ils sont ouverts et sympas. », « les cours étaient intéressants. »

• Sur notre ville et la région : « les visites guidées à Béziers et à Collioure étaient intéressantes. », « les villes françaises sont très jolies. »

En conclusion, ils auraient bien aimé rester plus longtemps et les Français les auraient bien gardés aussi ! Du coup, des projets sont déjà en cours pour cet été !

M. Maraval, professeure d'allemand

Dans le cadre du cours d’EMC, la classe de 2GT07 participe au concours Zéro Cliché organisé par le CLEMI. Les élèves ont réfléchi et enquêté sur la question des préjugés que subissent les lycéens et lycéennes, ainsi que sur les effets des stéréotypes sur leur orientation scolaire. Ils vous proposent une sélection de leurs articles et dessin sur le sujet.

Billet d’humeur - Les Clichés et Préjugés :
quand est-ce que cela s’arrête ?!

Je suis une fille du lycée Jean-Moulin et je veux m’exprimer sur les préjugés et clichés à propos de l’égalité filles-garçons que j’ai entendus et vus.

Voici quelques clichés et préjugés que j’ai beaucoup entendus et que j’aimerais ne plus entendre aujourd’hui :

- les garçons sont supérieurs aux filles ;

- certains sports ne sont que pour les garçons, comme le rugby, le foot, la musculation, la boxe…

- le rose, ce n’est que pour les filles et le bleu que pour les garçons ;

- les filles vont plus dans des études littéraires tandis que les garçons vont plus dans des études scientifiques ;

- les garçons font plus de bêtises ou sont plus dissipés en classe que les filles ;

- les garçons sont plus forts en mathématiques que les filles, etc.

La façon de faire, de s’habiller ou de se comporter est toujours critiquée :

- quand une fille s’habille court elle va se faire dévisager ou critiquer, ce ne sera pas le cas pour la tenue d'un garçon ;

- les filles sont plus victimes de harcèlement, viol, attouchement, rabaissement moral… 

- les filles se font très souvent juger sur leur physique : « tu es trop plate », « tu as trop de formes », leur comportement : « t’es trop dissipée », leur langage : « arrête de parler mal, ce n’est pas joli », leurs vêtements : « p... », « provocante », leurs résultats scolaires…

Cette vision personnelle est confirmée par le rapport de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, 2023, p 12-13.

Je ne suis pas d’accord avec tous ces préjugés et ces clichés, une fille a les mêmes droits qu’un garçon, peu importe d’où elle vient, comment elle s’habille ou parle. On est tous égaux même si, depuis longtemps, les hommes sous-estiment les femmes. Il faut arrêter, on ne peut pas poursuivre ainsi. Il faudrait se faire sa propre opinion et laisser la chance aux femmes de montrer ce qu’elles peuvent accomplir. Chacun d’entre nous (filles et garçons) est capable de réussir sans ces clichés et préjugés.

E.B. et R.G.

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Au lycée le choix des spécialités aggravent les inégalités filles-garçons

Le choix des enseignements de spécialités en classe de Première est toujours compliqué pour les lycéens. Certains élèves ne savent pas dans quel domaine ils voudraient se spécialiser ou alors se questionnent sur leur orientation. Dans le cadre d’une activité qui a pour but d’étudier les inégalités filles-garçons au lycée, des élèves de seconde générale et technologique du lycée Jean-Moulin de Béziers ont comparé des données statistiques nationales sur le choix des spécialités avec celles de leur lycée.

Les filles sous-représentées dans les domaines scientifiques
D’après les données statistiques extraites du rapport annuel 2024 sur l’état du sexisme en France, on apprend qu’en classe de seconde les filles ont de meilleurs résultats en français que les garçons (94% de réussite pour les filles contre 92 % pour les garçons), en revanche, elles ont moins de réussite en mathématiques (75 % de réussite contre 84 % pour les garçons). Ce constat est en corrélation avec le choix qu’effectuent les filles concernant leurs spécialités. En effet, en Terminale, les filles s’orientent plus particulièrement vers des spécialités littéraires (85 % choisissent HLP*, 75 % choisissent HGGSP et 71 % LLCR et SES) alors qu’elles sont peu représentées dans les spécialités scientifiques (65% en SVT et Physique-Chimie, 58 % en Mathématiques et SVT et 36 % en Mathématiques et Physique-Chimie et seulement 11 % en Mathématiques et NSI).
* HLP : Humanité Littérature et Philosophie, HGGSP : Histoire Géographie Géopolitique Science Politique, LLCR : Langues Littérature et Cultures Étrangères et Régionales, SES : Sciences Ecocomiques et Sociales, SVT : Sciences et Vie de la Terre, NSI : Numérique Sciences Informatiques.

Des statistiques identiques au lycée et en France.
D’après des statistiques données par M. Beneddeb, proviseur adjoint du lycée Jean-Moulin, on trouve au lycée Jean-Moulin de Béziers entre 85% et 90 % de filles qui se tournent vers des filières littéraires contre environ 51 % dans le secteur scientifiques. Ces valeurs reflètent la tendance nationale concernant la différence d’orientation en fonction du sexe.

La socialisation à l’origine des inégalités garçons-filles dans le choix des filières ?
Des statistiques montrent que les filles réussissent moins bien dans le domaine scientifique par rapport aux garçons : on parle alors de socialisation différentielle. Ces difficultés seraient les conséquences d’un stress émotionnel qu’auraient les filles car elles craignent de confirmer l’idée selon laquelle elles sont moins performantes dans ce domaine, ainsi le stress diminuerait alors leurs performances (lenteurs, hésitations, doutes…). Ces inégalités seraient dues par conséquent à une construction sociale selon laquelle certains métiers ne seraient pas appropriés pour les femmes.

L.L., A.V. et A.W.

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Orientation inégale dans les filières STI2D et ST2S

Les filles et les garçons en France ne s’orientent pas de la même manière au lycée en voie technologique : on observe qu’il y a plus de filles dans la section technologique ST2S (Sciences et Technologies de la Santé et du Social) que de garçons, en revanche c’est l’inverse en STI2D (Sciences et Technologies de l’Industrie et du Développement Durable). Ces filières témoignent des stéréotypes de genre dans l’éducation.

Les chiffres dans notre lycée
Dans le lycée Jean-Moulin à Béziers, en ST2S, dans les classes de première on relève 20 garçons sur les 145 élèves et en terminale 19 sont des garçons sur 130 élèves. À l’inverse dans les filières STI2D les garçons sont largement majoritaires : 11 filles sur 84 élèves et en terminale sur 45 élèves 7 sont des filles.

Témoignage d’une élève de première ST2S
« Je suis Léa, en première ST2S, je pense que c’est une filière qui peut être pour les filles et garçons, mais il y a plus de filles que de garçons ! Je pense que le domaine de la santé et du social ce n’est pas ce qui intéresse le plus les garçons et souvent, pour les garçons qui sont en ST2S ne l’ont pas vraiment choisi. »

Témoignage d’un élève en première STI2D
« Je suis Mohamed, élève en première 1STI2D. J’invite chaque élève qui aime les sciences et la technologie à venir en STI2D car on s’y plaît bien. Je pense que cette filière n’est pas plus pour les garçons que pour les filles bien qu’il y ait très peu de filles qui s’orientent dans cette série à cause de l'idée que les garçons sont meilleurs dans les matières scientifiques. »

On peut voir que les inégalités entre les garçons et les filles sont présentes dans le système scolaire, notamment dans l’orientation. Comme on a pu le constater dans les filières ST2S où 85% des élèves sont des filles à l’échelle nationale et seulement 15% sont des garçons.
Par ailleurs, en STI2D 91% des élèves sont des garçons et seulement 9% sont des filles. Ces deux filières nous montrent bien les stéréotypes de genre dans le système éducatif (école) en France.

C. P., H. G. et A. T.

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Égalité filles–garçons : qu’en pensent les profs ?

Pour répondre à la question de l’égalité filles–garçons au lycée dans les filières et les spécialités, sujet d’actualité, nous avons fait le choix de demander aux professeurs ce qu’ils en pensent.
Cependant, nous avons rencontré des difficultés pour obtenir des réponses de la part des professeurs. Certains ne voulaient pas en parler car ils ne se sentaient pas à l’aise sur ce thème, mais nous avons quand même eu plusieurs réponses à nos questions.

Question : «  À votre avis, y a-t-il égalité dans les filières ? Spécialités ? »
Les professeurs pensent que cela ne dépend pas des filières mais plutôt des préjugés que l’on peut avoir sur elles, et cela déséquilibre le nombre de filles et de garçons selon les filières scientifiques, technologiques et littéraires.
En effet, le journal DNA ( Dernières Nouvelles d’Alsace) note qu'en 1994, le taux de filles en filière scientifique au lycée s'élevait à 40,2% et vingt-cinq ans plus tard, en 2019 (avant réforme du bac), la lutte contre les inégalités filles-garçons avait permis de faire progresser cette proportion à 47,5% de filles en filière scientifique, ce qui était encore trop bas et devait s’améliorer. En 2021, enseignementsup-recherche.gouv.fr nous montre qu’il y a eu une baisse spectaculaire de la part de filles ayant choisi un enseignement de spécialité de mathématiques avec la mise en place de la réforme du lycée en 2019.

Question : « Pensez-vous qu’il y a des filières pour les filles et d’autres pour les garçons ? »
Globalement le corps enseignant a répondu non et qu’il s’agit de préjugés et qu’une fille est tout à fait capable de faire la même chose, même parfois mieux que les garçons et que les élèves ont des a priori sur certaines filières, spécialités et des critiques sur soi.
Effectivement, selon education.gouv.fr, le site officiel du gouvernement, les filles seraient plus nombreuses dans les lycées professionnels, dans les métiers de services, comme hôtellerie ou administration avec 62,6 % contre 37,4 % pour les garçons. Alors que dans les métiers de l’industrie, les garçons sont plus nombreux : 86,4 % contre 13,6 % pour les filles.

Question : «Pourquoi, selon vous, n’y a-t-il pas une mixité dans les filières /spécialités ? »
Les professeurs pensent que c’est un problème de société et d’ordre sociologique profond et d’idées reçues.
En effet, il y a beaucoup de stéréotypes, comme par exemple celui où les filles seraient plus fortes dans les matières littéraires et moins fortes dans les matières scientifiques, à l’inverse des garçons qui seraient plus forts dans les matières scientifiques mais moins forts dans les matières littéraires.

Question : «Quels sont les freins à l’égalité et comment y remédier ? »
Les professeurs pensent que les freins sont la manière dont les filles sont perçues par le corps enseignant, administratif et les autres élèves, le regard des autres, l’éducation et les clichés. Pour y remédier ils pensent qu’il faut faire des interventions sur l’égalité, de l’éducation et peut-être ré-adapter les discours des élèves, « nous pouvons les déconstruire mais cela prend du temps ! ».
En effet, les stéréotypes sont encore trop gravés dans l’esprit des gens, comme celui où les garçons seraient forts et donc doivent faire des métiers nécessitant de la force, tandis que les filles devraient plus se tourner vers des métiers nécessitant de la réflexion et de l’aide à la personne.

C. A. et D. P.

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Pourquoi si peu de filles en informatique ?

  Nous avons étudié les filières et spécialités informatiques du lycée Jean-Moulin à Béziers.
Les résultats montrent des inégalités fortes. Dans la série STI2D, sur les trois classes de première, il y a seulement 11 filles pour 73 garçons, en terminale cela tombe à 7 filles pour 56 garçons. En STI2D-SIN seulement 1 fille sur 19 élèves, pour la spécialité NSI 15 filles sur 42 élèves. En mention complémentaire CIEL, sur 4 élèves aucune fille. Par ailleurs, en France, dans les métiers de l’informatique, seulement 24% des emplois sont occupés par des femmes.
Des changements peuvent être opérés, comme c’est déjà le cas dans notre établissement, les filles sont de plus en plus encouragées à intégrer les spécialités informatiques. Nous avons questionné deux élèves d’une classe de terminale générale, spécialité NSI, composée de 5 filles pour 28 élèves, et participé à un cours d’une heure en informatique, assisté par ces deux élèves, une fille N.A et un garçon N.B. Nous avons posé plusieurs questions à N.A, sur sa scolarité en tant que fille dans une filière informatique.

Quelle a été votre réaction quand vous avez vu que vous étiez une des seules filles de votre classe ?
J’ai été étonnée, on m’avait dit qu’il y avait beaucoup de filles, sûrement pour ne pas me décourager. Pourtant le contraire ne m’aurait pas fait abandonner.
Comment vivez-vous le fait qu’il y ait une grande majorité de garçon dans la classe ?
Tout le monde s’entend bien, cette petite mixité permet une meilleure ambiance dans la classe.
Avez-vous déjà reçu des remarques déplacées par rapport à votre genre ?
Pas du tout, j’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont encouragé à étudier en informatique, et dans la classe nous ne recevons pas de commentaire par rapport à notre genre. Il m’est certes déjà arrivé d’avoir une ou deux remarques sur le fait que je suis une fille en informatique de personne extérieure, mais ce n’était pas grande chose.

Ensuite nous avons échangé avec leur professeur de spé NSI, M. Quittet, il a affirmé qu’avoir des filles en informatique était une nécessité, cela permettait de donner un point de vue nouveau et intéressant. « On veut des filles, on veut moitié moitié ». Et, grâce aux moyens mis en place ( mini-stages et interventions pour les secondes, présentation au CDI, association des intrépides de la tech, etc…) le nombre de filles en informatique augmentent peu à peu. M. Quittet encourage chaque fille intéressée par l’informatique à se lancer et à ne pas être découragée car toutes ces idées reçues sont infondées. « On réussit moins bien parce qu’on est une fille? Ça, ce n’est pas vrai ! »
Ainsi, afin de diminuer ces inégalités, nous avons les moyens de mettre en place des dispositions. Par exemple, en tant qu'enseignants et enseignantes, vous avez les moyens de pratiquer une pédagogie égalitaire, en tant que parent vous avez les moyens d’encourager vos filles à découvrir l’informatique. Alors encourageons les filles à opter pour la voie de l’informatique. 

A.R. et I.L. 

Source :Tangente Education n°44 de mars 2018. Dossier de Cristina Aelenei et Mickaël Jury, Ada Tech school, La Grande Ecole du Numérique, Quora, Wikipédia, Academos, Business O Féminin

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Un peu d'humour : cliché n°1 - dessin de W. E Y et N. A.

Dans le cadre du cours d’EMC et pour participer au concours Zéro Cliché organisé par le CLEMI, les élèves de la classe de 2GT14 ont travaillé et enquêté sur la question des préjugés sur les filles et les garçons à l'école et dans leur orientation scolaire. Ils vous proposent une sélection de dessins sur le sujet.

Les titres sont :

• Les ambassadeurs contre le harcèlement au lycée Champollion à Lattes

• Effetvrillé : l'expo de la spécialité Art

• Des élèves en immersion à la fac de Médecine

• Lutter pour l’égalité encore et toujours

• Sport partagé : le lycée qualifié pour la phase inter-académique !

• La chronique météo : Un hiver au rabais

Le jeudi 25 janvier 2024, deux représentants des élèves ambassadeurs contre le harcèlement dont je fais partie, accompagnés par Mme Gout et Mme Cabanes, se sont rendus à Lattes au lycée Champollion.

Là-bas, nous avons rejoint les représentants des autres lycées du département ayant suivi la même formation pour coordonner nos actions. La matinée a été consacrée à des connaissances théoriques sur le sujet afin de déterminer la façon de traiter différentes situations.

Durant l’après-midi, nous avons été répartis dans plusieurs ateliers sur des thématiques spécifiques. J’ai pour ma part étudié le sujet du cyberharcèlement et découvert ses caractéristiques. Lors de la mise en commun, d’autres groupes avaient créé une courte pièce de théâtre sur le harcèlement, d’autres avaient confectionné des pancartes et les ont testé dans le lycée où nous étions réunis.

Tout cela nous a donné des pistes de réflexion intéressantes à mettre en place au sein de notre propre établissement.

Si vous voulez, vous aussi, contribuer à nos actions, n’hésitez pas à nous en faire part en vous adressant à Mme Gout (Référente Lutte contre le harcèlement) ou Mme Cabanes (CPE) !

Eléane Lapierre, TG3

Effetvrillé est une exposition collective et éphémère, pour mettre à l'honneur les élèves de la spécialités ART en soulignant une journée rare (le 29 ou le 28+1) février 2024.

Les élèves de seconde avaient le sujet de "salle immersive" en maquette. Pour les premières, le thème étant cette journée hors normalité, devait réaliser une création libre. La journée banalisée (8h-18h) pour les deux classes leur a permis de se rencontrer, d'échanger. Des élèves de terminale se sont aussi joints au projet : créer toute la journée, coordonner, accrocher et installer leurs travaux, être confrontés au regard du public.

Des affiches individuelles réalisées par les premières ont été accrochées dans le lycée pour annoncer l'évènement. Des ateliers comme "nature morte" et "modèle vivant" se sont déroulés dans l'après-midi.

Merci aux agents qui nous ont aidés, au pied levé, pour installer du mobilier dans le couloir. Les élèves ont participé au rangement en fin de journée.

Une élève, invitée, des Beaux-Arts de Toulon, est venue en fin de journée échanger avec quelques élèves sur son parcours et choix de carrière.

Effetvrillé a créé l'effervescence dans le couloir RDC BAT.A. Un debrief a été fait :  les élèves ont adoré et souhaitent revivre un évènement comme celui-ci.

Quelques photos : http://journaldelacite.canalblog.com/albums/29-02-2024-Effetvrill%C3%A9/index.html

J. Farrant, professeure d'Arts Appliqués